COOPÉRATION
LE REPÈRE DES COLLAB
2025
Comment choisir le bon Icebreaker ?
Un icebreaker est une activité courte destinée à créer du lien entre les participants d’un groupe. Il favorise la communication, instaure une dynamique positive et permet de mettre tout le monde à l’aise. Utilisé en début de réunion, d’atelier ou de formation, un icebreaker est l’outil parfait pour démarrer sur de bonnes bases.
Face à la multitude d’icebreakers disponibles en ligne, comment faire le tri ? Comment être sûr que ton choix sera pertinent pour ton groupe, ton objectif et ton style d’animation ? Découvre une approche en trois piliers qui te permettra de sélectionner l’activité idéale pour créer une véritable connexion au sein de ton groupe. 🎯
Les 3 familles d'Icebreaker
Avant de plonger dans les centaines d’exemples disponibles, commençons par classifier.
On distingue trois grandes familles d’icebreakers. Chaque famille a pour but d’instaurer un climat propice à l’interaction et à l’engagement.
Les 5 étapes
1.🧠 Tête
2.❤️ Cœur
3.💃 Corps
1. Tête 🧠
Ceux qui font réfléchir et s’exprimer
Ces activités sollicitent la réflexion et l’expression verbale. Elles sont parfaites pour introduire un sujet ou évacuer des appréhensions.
Exemple : Crache ta Valda
Cette activité permet aux participants d’exprimer leurs craintes ou pensées négatives en rapport avec le sujet qui sera abordé lors de la session. Elle aide à désamorcer les tensions et à créer un espace psychologiquement sécurisant.
2. Cœur ❤️
Ceux qui font ressentir, partager des émotions
Ces activités font appel aux émotions et aux expériences personnelles. Elles favorisent l’empathie et la création de liens authentiques.
Exemple : Le portrait chinois
En demandant aux participants de se présenter à travers des métaphores (“Si tu étais une musique, un animal, un métier…”), cette activité permet de se révéler sous un jour différent, au-delà des fonctions professionnelles.
3. Corps 💃
Ceux qui font bouger
Ces activités impliquent le corps, le mouvement et parfois le regard. Elles sont idéales pour dynamiser un groupe ou créer une énergie collective.
Exemple : Le réveil énergétique
Cette activité invite les participants à frotter, avec la paume de leurs mains, différentes parties de leur corps pour se réveiller. Particulièrement efficace en début de journée ou après une pause déjeuner !
Tu l’auras compris, il est difficile de se retrouver en pénurie d’icebreaker. Le défi sera de choisir le bon en fonction du groupe et des objectifs à atteindre.
Faire le bon choix
Voilà, maintenant tu sais qu’il existe pléthore de brises glace, et soyons honnête, tu n’es pas plus avancé. Dans cette partie, on t’aide à choisir le bon.
J’ai une bonne nouvelle : il existe trois critères sur lesquels t’appuyer pour choisir une connexion efficiente :
- Le contexte – l’état d’esprit des participants ou encore la situation du groupe
- L’objectif poursuivi – quel est le but de la rencontre ?
- Toi – Quel est ton style ? Avec quel exercice es-tu à l’aise ?
Étapes clés
1. Analyser le contexte
Où se déroule la session ? L’environnement est-il propice à tous les icebreakers (place disponible pour circuler) ?
Dans quel période se déroule la session ? Ont-ils d’autres préoccupations ? Sont-ils préoccupé par d’autres livrables ?
Qui sont les participants ? Quel est leur état d’esprit pour cette rencontre ? Se connaissent-ils ? Ont-ils envie d’être là ?
Pourquoi sont-ils là aujourd’hui ? Quelles sont leurs attentes ?
2. Questionner ton objectif
L’icebreaker est un outil qui sert un objectif précis. Après t’être questionné sur l’environnement et les participants, il est temps de remettre l’église au centre du village : quel est l’objectif de cette rencontre ? Avec quoi souhaites-tu repartir ?
👉 Pour te questionner de manière efficiente (et ne rien oublier), tu peux utiliser la méthode QQOQCP, qui permet d’avoir une vision à 360° d’un sujet en posant six questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Une fois au clair avec ton contexte et l’objectif global, tu peux te demander comment ton icebreaker peut t’aider à servir ton objectif.
Voici quelques exemples :
- Créer du lien : Favoriser les connexions entre participants en mettant en avant leurs points communs.
- Évacuer un malaise : Décharger les tensions et mettre les participants à l’aise.
- Introduire un sujet : Plonger les participants dans la thématique de la session.
- Favoriser l’énergie et la dynamique : Insuffler une bonne énergie dès le début de la rencontre.
- Poser les bases de la collaboration : Instaurer un cadre, des valeurs ou un mode de fonctionnement collectif.
L’intention guide le choix de l’activité.
Comment & quand poser ce cadre ?
Le dernier pilier, mais non le moindre, c’est toi ! Ton style personnel, ton “empreinte pédagogique”, doit être prise en compte dans le choix de l’icebreaker.
Cherche un équilibre entre audace et confort. Ose parfois sortir de ta zone de confort tout en restant fidèle à ton style. Il est possible de prévoir une connexion et, le jour J, de ne pas la sentir et d’opter pour une autre activité.
👉 Fais-toi confiance !
🚀 À ton tour !
L’icebreaker est une étape essentielle pour ouvrir un espace collaboratif et créer du lien entre les participants. En prenant en compte le contexte, l’objectif et ton propre style d’animation, tu peux affiner et choisir l’activité la plus adaptée pour favoriser la coopération.
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🎧 Céline aborde ce sujet dans l’épisode de notre podcast Anatomie d’un collectif !
À propos
Tom Bonnier –
Producteur du podcast Anatomie d’un collectif, je déniche et te présente des outils pour faciliter ta communication !
Je suis aussi co-fondateur du Repère des Collab, organisme de formation spécialisé communication.
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